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C'est la solution la plus probable. Une faible diminution de la vitesse ou accélération d'un astéroïde (de l'ordre de quelques cm/s) peut se traduire par une victoire si elle est faite suffisamment tôt. La trajectoire s'en trouvera changée d'autant plus que l'astéroïde sera loin. |
La méthode opératoire peut être différente en fonction de la composition, de la forme (il est impotant de situer le centre de gravité) et de l'effet voulu. Si on veut le pulvériser, il sera peut être préférable de planter la charge, de même que, si l'on souhaite le dévier, une explosion de surface aura meilleur effet en répartissant plus uniformément l'impulsion. Voire si possible plusieurs petites impulsions pour un meilleur contrôle.
Les voiles solaires n'en
sont qu'à leur début, la NASA
( WSF) et le CNES
(U3P) sont actuellement sur la brèche. Tout comme le vent exerce une pression
sur les voiles d'un bateau, la lumière exerce une pression d'environ 9
micro-newtons /m2. C'est très peu, mais dans l'espace, là où la force de
gravité est pratiquement nulle et où il n'y a pas d'air, cette pression
constante peut propulser des objets légers à très grande vitesse. D'ailleurs
une de ces applications prévues est l'envoi de sonde pour visiter certains astéroïdes.
Dans le cas qui nous intéresse c'est peut être une des meilleurs alternatives
au nucléaire. Le principe est assez simple. Un robot se pose sur l'astéroïde
puis déploie ses ailes. Les photons du Soleil fournissant l'énergie en continu
pour lentement réorienter la trajectoire. Ce genre de solution n'est applicable
que sur des menaces connues dont l'arrivée programmée est supérieure à l'année.
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Le projet "La Guerre des étoiles" est un bon exemple de ce qui pourrait être mis en oeuvre. Initialement prévu pour anéantir les missiles balistiques intercontinentaux et les satellites espions, une adaptation, là encore, pourrait être envisagée. |
A l'heure actuelle la puissance des lasers est insuffisante mais dans un futur proche on peut penser à leurs utilisations. A chaque passage de l'intrus près de la Terre des tirs croisés répétitifs pourraient provoquer le changement de trajectoire voulu. Probablement à cause du très haut niveau d'énergie nécessaire, une telle solution n'est à envisager que dans quelques années.
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Dans ce cas ci, il s'agit d'une attaque chimique du bolide. La composition de l'astéroïde est un facteur déterminant. La réaction ou la digestion des matériaux ne peut se faire que dans certains cas, provoquant une réduction de la masse ou le fractionnement en petit morceaux. Le principe restant d'affaiblir l'intrus pour qu'il ne résiste pas à une entrée dans l'atmosphère terrestre. |
Cette solution peut avoir plus de succès sur une comète, composée essentiellement de glace, donc susceptible de mieux réagir à une attaque chimique. Sur des astéroïdes composés de fer, nickel et autres minerais ce principe serait moins efficace mais pas impossible. La charge à propulser restant la plus grande difficulté à surmonter par le surcroît de poids engendré (produit(s) chimique(s) et robot ou missile) .
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Cette solution consiste à embarquer des déflecteurs d'énergie solaire sur les satellites et les braquer sur un point précis de l'astéroïde ou de la comète, provoquant ainsi une vaporisation de sa surface. Les gaz éjectés faisant office de réacteur; l'objet serai dévié de sa course initiale. |
Cette solution, est, semble-t-il, la plus plausible à l'heure actuelle, suggérée par le NEAT à Hawaï. Il s'agit probablement d'une solution pour une action préparée très longtemps à l'avance.